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29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 13:12

Les migraines améliorent-elles la mémoire ?

 

 

C'est ce qu'on pourrait penser, si l'on en croit les résultats obtenus par une équipe de scientifiques américains, en se basant sur des tests passés auprès de sujets migraineux à partir de 1993, et dont les résultats ne manquent pas de surprendre.
Amanda Kalaydjian et ses collègues de l’Ecole de Santé Publique Johns Hopkins Bloomberg, à Baltimore, a évalué sur le long terme l'évolution des facultés de mémorisation, entre autres, de 1448 femmes volontaires, membres de la Baltimore Epidemiologic Catchment Area Study. Parmi elles, 204 migraineuses chroniques.
Deux séries de tests ont été pratiquées, d'abord entre 1993 et 1996, puis entre 2004 et 2005. Ceux-ci consistaient essentiellement en des exercices de mémorisation, ce que l'on appelle communément un "Mini Mental State Examination".
Sans surprise, les chercheurs ont d'abord constaté que les femmes migraineuses obtenaient de moins bons scores en comparaison aux sujets ne souffrant pas de cette affection. Mais la mise en corrélation des résultats des deux séries de tests a surpris toute l'équipe, car il apparaissait nettement que si les facultés cognitives diminuent avec l'âge, celles des migraineuses se réduisent nettement moins vite.
Comment expliquer ces résultats ? A cette question, Amanda Kalaydjian ne peut qu'émettre des hypothèses. Même si les causes de la migraine paraissent essentiellement liées à des anomalies vasculaires entraînant vasodilatation et augmentation de la perméabilité vasculaire, elles restent incomplètement élucidées, et difficiles à identifier. Actuellement, les chercheurs ignorent par quel mécanisme cette pathologie pourrait freiner la perte de facultés liée au vieillissement.
L'équipe ne pense pas que cet effet bénéfique soit lié à la prise de médicaments anti-inflammatoires. Cependant, elle n'exclut pas que le mode de vie des migraineux, rendu plus sain par suite de périodes de repos plus longues, de séances de relaxation anti-stress, et surtout de la volonté de réduire la consommation d'alcool, source de déclenchement de cette pathologie, pourrait expliquer en partie ces résultats.
Mais Amanda Kalaydjian estime qu'il existe vraisemblablement un facteur biologique à la base de cette différence, basé sur l'activité neuronale et la vasodilatation, qui jouerait un rôle de protection chez les migraineux.

 

 

Pas ce soir j’ai une migraine…ben voyons

 

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29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 13:03

FOSSILES

 

Depuis près de 150 ans, de curieux fossiles ressemblant à des troncs d’arbres divisent les spécialistes. Des chercheurs américains affirment aujourd’hui qu’il s’agissait bien d’un champignon. Un champignon géant.

 

Les Prototaxites seraient au règne des mycètes –ou champignons- ce que les diplodocus ou baluchithèreq sont au monde animal : des géants disparus, témoins de l’existence passée d’organismes disproportionnés par rapport aux espèces actuelles. Imaginez plutôt : il y a quelque 400 millions d’années, alors que la vie sur la terre ferme était limitée à quelques invertébrés du genre mille-pattes, poussaient des champignons hauts de 6 mètres. C’est la thèse d’une équipe de chercheurs américains qui affirme que cet étrange organisme fossilisé appelé Prototaxites serait bien un champignon.
Depuis la première description des Prototaxites en 1859, ces fossiles du Dévonien demeurent mystérieux. Ils ont été mis au jour un peu partout sur la planète dans les couches géologiques du Dévonien (entre 400 et 350 millions d’années). Ils ressemblent à de longs troncs de 2 à 9 mètres de longueur, de plus d’un mètre de diamètre. Certains ont suggéré qu’il s’agissait d’anciens conifères, d’autres d’une algue, d’autres d’un champignon ou encore d’un lichen qui est l’association d’un champignon et d’une algue photosynthétique.
C’est l’hypothèse du champignon géant qu’a défendue Francis Hueber, chercheur au Muséum national d’histoire naturelle de Washington (USA) dans un article publié en 2001. Pour conforter ses conclusions, basées sur la structure du fossile, Hueber et ses collègues ont mené une étude isotopique de Prototaxites trouvés au Canada, en Australie ou en Arabie Saoudite. Ils publient les résultats dans la revue Geology datée de mai 2007.
Chez les plantes, le carbone assimilé provient du CO2 présent dans l’air et les ratios d’isotopes 12 et 13 du carbone sont globalement les mêmes d’une plante à l’autre, expliquent les chercheurs. En revanche, chez les champignons, qui ne font pas de photosynthèse, ces rations sont variables et dépendent de leur nourriture (comme pour les animaux). Chez les Prototaxites, ces ratios isotopiques varient trop pour qu’il s’agisse de plantes, expliquent Hueber et ses collègues.
Cependant il manque une pièce à conviction que les chercheurs n’ont pas encore découvert chez les Prototaxites: la présence de spores, nécessaires à la reproduction des champignons.

 

 

Les Mycètes ou champignons sont apparus parallèlement aux algues. Dépourvus de chlorophylle ils sont hétérotrophes, c'est à dire qu'ils ont besoin de consommer des matières organiques en décomposition pour fabriquer leur énergie.

 

 

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29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 13:00

Le ministre des transports allemand, Wolfgang Tiefensee, souhaite introduire, d'ici la fin de l'année, un passeport climatique pour les nouveaux véhicules automobiles.
Ce passeport devra indiquer les émissions de CO2 du véhicule (en g/km) et prendre en considération sa capacité de transport maximale. Avec ce système, un van familial qui permet de transporter toute une famille sera mieux coté qu'une voiture de sport deux places.
Pour mieux comparer différents véhicules, les valeurs d'émissions seront indiquées sur une échelle colorée allant de vert (peu d'émissions) à rouge (émissions importantes), comme c'est le cas déjà pour les appareils électroménagers et les futurs certificats énergétiques des bâtiments. Ce passeport permettra ainsi de créer une meilleure transparence du marché automobile et aidera le consommateur à choisir un véhicule en fonction de sa performance environnementale.

 

Le ministre insiste pour que ce passeport climatique soit harmonisé au niveau européen afin de permettre une comparaison efficace de tous les véhicules de l'Union européenne.

 

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 19:06

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 19:00

Gemini

 

 

 

Tel est le nom donné à un véhicule biplace de 3.200 kg dont la construction a été décidée après l'adoption du programme Apollo, et non sans avoir rencontré l'opposition de spécialistes aux yeux desquels les Américains auraient dû passer de Mercury à Apollo sans étape intermédiaire.

 

L'étape Gemini va revêtir une très grande importance. Alors que la préparation du matériel Apollo est plus ardue que prévue, elle permettra aux Américains de créer des techniques éprouvées.

 

La cabine Gemini possède en effet un système propulseur comportant 8 moteurs de 11,5 kg de poussée, 2 moteurs de 38 kg, 2 moteurs de 45 kg. Elle est mise en orbite par un lanceur Titan II (les Etats-Unis ayant produit en un temps record cet excellent lanceur à deux étages). La décision est faite d'effectuer un tir tous les deux mois.

 

Description des différentes missions "Gemini"
Coût du programme : 1 303 millions de dollars

 

Capsules

 

Equipage

 

Date de lancement

 

Durée de vol

 

Observations

 

Gemini-3

 

Virgil GRISSOM
John YOUNG

 

23-03-1965

 

04h52mn31s
3 révolutions

 

Premier changement d'orbite
Ils testent la cabine, réalisant des changements d'orbite expérimentaux.

 

Gemini-4

 

James Mc DIVITT
Edward WHITE

 

03-06-1965

 

97h56mn12s
66 révolutions

 

Sortie de White, contrôlant ses déplacements au moyen d'un pistolet à oxygène (commencement du premier élément d'un atlas spatial de la Terre).

 

Gemini-5

 

Gordon COOPER
Charles CONRAD

 

21-08-1965

 

190h55mn14s
127 révolutions

 

Vol orbital de 8 jours - reconnaissance photographique.

 

Gemini-7

 

Frank BORMAN
James LOVELL

 

04-12-1965

 

330h35mn01s
219 révolutions

 

Vol orbital de 14 jours - observations médicales - préparatif à la jonction avec Gemini-6

 

Gemini-6

 

Walter SCHIRRA
Thomas STAFFORD

 

15-12-1965

 

25h51mn24s
17 révolutions

 

Premier rendez-vous avec Gemini-7, les deux cabines volent à quelques mètres l'une de l'autre.

 

Gemini-8

 

Neil ARMSTRONG
David SCOTT

 

16-03-1966

 

10h41mn26s
7 révolutions

 

Première jonction dans l'espace avec une fusée cible Agena. Par suite d'un blocage d'une valve en cours de rotation, l'expérience doit être arrêtée et la mission terminée.

 

Gemini-9

 

Thomas STAFFORD
Eugene CERNAN

 

03-06-1966

 

72h20mn50s
48 révolutions

 

Arrimage impossible à une cible ATDA, dont le cône protecteur ne s'est pas détaché. Cernan sort toutefois pendant 02h09mn dans l'espace.

 

Gemini-10

 

John YOUNG
Michael COLLINS

 

18-07-1966

 

70h46mn39s
46 révolutions

 

Deux sorties de Collins. Rendez-vous réussi avec une cible Agena.

 

Gemini-11

 

Charles CONRAD
Richard GORDON

 

12-09-1966

 

71h17mn08s
47 révolutions

 

Deux sorties de Gordon. Rendez-vous réussi avec une autre Agena dès la première révolution. Puis utilisant le moteur de cette fusée, ils effectuent un bond à 1.365 km de la Terre. Le vol dure 3 jours.

 

Gemini-12

 

James LOVELL
Edwin ALDRIN

 

11-11-1966

 

94h34mn31s
62 révolutions

 

Ils restent quatre jours en orbite. Trois sorties d'Aldrin, testant les techniques du travail dans l'espace. Les sorties vont totaliser 05h37mn.

 

 

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 18:51

Skylab

 

 

Atelier orbital long de 36 mètres, avec une masse de 90.607kg, fut mis en orbite le 14 mai 1973 par une Saturn V. Son volume habitable de 347 m³ sur 407 m² contient :

 

une salle de travail de 17 m²

 

une salle de séjour de 10 m²

 

un dortoir avec alvéoles individuelles de 7 m²

 

un débarras de 3 m²

 

L'alimentation de Skylab est obtenue par 4 cellules solaires d'une envergure de 111 m² au total.
Les astronautes rejoignent Skylab avec une capsule "Apollo" lancée par une Saturn I-B.

 

 

 

Description des différentes missions "Skylab"

 

Missions

 

Equipage

 

Date de lancement

 

Durée de vol

 

Observations

 

Skylab 2

 

Charles CONRAD
Paul WEITZ
Josh KERWIN

 

25-05-1973

 

28 j 49 min
404 révolutions

 

Problème dans l'arrimage avec Skylab, ainsi que dans le développement des panneaux solaires. L'équipage doit mettre en place un écran solaire de dépannage.

 

Skylab 3

 

Alan BEAN
Jack LOUSMA
Owen GARRIOTT

 

28-09-1973

 

59 j 11h 9 min
858 révolutions

 

Succès de l'opération malgré de nombreux accidents. 77 000 clichés pris du soleil et 14 400 de la Terre.

 

Skylab 4

 

Gerald CARR
William POGUE
Edward GIBSON

 

16-11-1973

 

84 j 1h 15min
1214 révolutions

 

Séjour interrompu par le manque de vivres. 17 000 clichés pris de la Terre et 75 000 du soleil, des étoiles et de la comète "Kohoutek".

 

 

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 18:37

Apollo 18  à 20

 

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 14:15

Apollo 17

 

7 Décembre 1972

Peu après minuit (à 2 heures 33 exactement), alors que la côte de Cap Canaveral était plongée dans l'obscurité, des milliers de personnes eurent l'impression que le soleil s'était levé. Neuf secondes plus tard, le lanceur Saturn V portant "Apollo XVII" (AS-512) vrombit à pleine puissance et s'éleva lentement au-dessus d'une boule de feu fulgurante qui déchira les ténèbres.
Dans leur astronef, Eugene Cernan, Harrison Schmitt et Ronald Evans étaient en route pour la dernière mission "Apollo". Le lancement avait subi un retard de 2 heures et 40 minutes en raison d'une défaillance technique (un séquenceur de décompte défectueux) ; c'est la seule fois où le lancement d'une mission Apollo doit être reporté en raison d'un problème matériel (le lancement d'Apollo 14 avait également du être légèrement retardé, mais en raison de mauvaises conditions météorologiques). Le LM "Challenger" alunit dans la région de Taurus-Littrow le 11 décembre à 14 heures 55 (heure de la côte Est des États-Unis), avec à son bord Cernan et Schmitt. La première sortie extra véhiculaire (EVA) débute 4 heures après leur arrivée : le déchargement de l'équipement et de la jeep lunaire se passe sans encombre. L'équipement A.L.S.E.P. (Apollo Lunar Surface Experiments Package) est déployé à environ 185 mètres de Challenger.

Pendant cette première sortie qui dure 7 heures et 12 minutes, outre certaines expériences réalisées à la surface de la lune, les astronautes recueilleront 14 kgs d'échantillons. La deuxième sortie démarre le 12 décembre à 14 heures 28 ; pendant celle-ci, les astronautes découvriront de la poussière orange sur le sol lunaire, ce qui donnera lieu à de nombreuses et interminables discussions sur le plan géologique. Cette seconde sortie durera 7 heures et 37 minutes, ponctuée par la collecte d'un peu plus de 30 kgs d'échantillons. La troisième et dernière EVA commence le 13 décembre : en sus des nombreuses expériences scientifiques, 66 kgs d'échantillons seront ramenés à bord du LM.

 

Pendant leurs trois sorties, Cernan et Schmitt auront parcouru 35 kms avec la jeep. Les derniers hommes à avoir foulé le sol lunaire (pour bien longtemps) décollent le 14 décembre à 16 heures 55, couronnant ainsi la plus incroyable série d'expéditions dans l'histoire de l'Humanité.

 

La rentrée et l'amerrissage se déroulent normalement, le 19 décembre à 14 heures 25, à 6,4 kilomètres du porte-avions prévu pour la récupération, le USS Ticonderoga.

 

Toutefois, force est d'avouer que le retour de l'équipage se fait dans l'indifférence générale.

Dernière phrase officielle (à l'intention des médias) du dernier astronaute sur la Lune (Gene Cernan) : "Le défi américain d'aujourd'hui a forgé la destination de l'Homme de demain. Nous quittons la Lune et Taurus-Littrow comme nous sommes venus et, si Dieu le veut, nous y reviendrons avec la paix et l'espoir pour l'Humanité toute entière".

 

Dernière phrase non officielle du même astronaute en s'adressant à son camarade Jack Schmitt : "Allez Jack, tirons-nous d'ici".

 

Lors d’une de leurs balades en jeep lunaire, les deux hommes d’Apollo 17 ont endommagé le garde boue de l’une des roues et l’ont réparé avec ce qu’ils avaient sous la main (en l’occurrence des feuilles plastifiées de check-list).

 

C'est l'équipage d'Apollo 17 qui a ramené le plus vieil échantillon lunaire (de l'olivine pure, âgée de 4,5 milliards d'années, à plus ou moins 100 millions d'années).

 

 

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 14:00

Apollo 16

 

16 Avril 1972

 

 

Apollo 16 (AS-511) est lancé à 12 h 54, emportant les astronautes :

 

John Young, Charles Duke et Thomas Mattingly. Le train spatial entre en orbite lunaire le 19 avril à 15 h 22. Laissant Mattingly en orbite circumlunaire dans le CSM (Casper), le module lunaire (Orion), avec son bord Young et Duke, alunit sur un vaste plateau jouxtant les monts Descartes le 20 avril à 21 h 23. Comme pour Apollo 15, trois sorties sont au programme, grâce à la deuxième jeep lunaire utilisée dans le programme spatial Apollo. Ces trois excursions dureront 20 heures et 15 minutes pendant lesquelles la distance totale parcourue par la jeep sera de 27 kms (celle-ci les emmènera notamment sur le bord saillant de North Ray Crater) et au cours desquelles 96,6 kgs d'échantillons pourront être collectés. Le retour sur Terre des astronautes s'effectue normalement, la capsule amerrissant dans l'Océan Pacifique le 27 avril à 14 h 44. Compte tenu des observations faites ainsi que des échantillons collectés sur la Lune , la mission "Apollo XVI" revient avec davantage de nouvelles énigmes pour les scientifiques perplexes (et surtout les géologues) que de réponses à leurs questions.

Pendant le voyage aller, l'astronaute Ken Mattingly avait perdu son alliance. Il renonce à la retrouver après avoir cherché en vain pendant plus d'une semaine dans le module de commande. Pendant le voyage de retour, Mattingly fit une sortie dans l'espace (de 1h24mn en tout) pour notamment récupérer des boîtiers photos ; pendant ce temps Charles Duke se tenait juste à l'entrée de l'écoutille. Quelle ne fut pas la surprise de ce dernier de voir soudain l'alliance de son compatriote sortir par la trappe et s'envoler dans l'espace. Par chance, au dernier moment, la bague rebondit sur Mattingly (qui n'avait rien remarqué) et revint vers l'écoutille où Duke n'eut plus qu'à la saisir au vol.

 

Voici quelques records établis par la mission Apollo 16 et inscrits au "Guiness World Records" : record de vitesse lunaire grâce au rover : 18 km/h ; rocher le plus lourd ramené de l'espace : 11,7 kg (échantillon n° 61016, surnommé "Big Muley").
Charlie Duke avait un frère jumeau (vrai jumeau), mais personne ne le savait à la NASA. Aussi, quelle n'a pas été la surprise, pendant le vol d'A 16, de voir débarquer ce dernier dans la salle de contrôle ! Tout le monde pensait à une imposture, un échange, et le malheureux jumeau a eu beaucoup de mal à justifier qu'il n'était pas Charlie Duke mais son frère jumeau, tant leur ressemblance physique était étonnante.
Charles Duke a posé sur le sol lunaire une photographie, mise soigneusement sous plastique, de lui entouré de sa femme et de ses enfants dans leur jardin à Houston au Texas.

 

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 13:44

Apollo 15

 

26 juillet 1971

Apollo 15 (AS-510) est lancé à 9 h 34 du matin avec à bord les astronautes David Scott, Alfred Worden et James Irwin. Le voyage jusqu'à la Lune se passe sans encombre. Le 30 juillet à 16 h 16, le LM (Falcon) alunit dans la région Hadley-Apennins, à 600 mètres du point initialement prévu. Pour les trois sorties extravéhiculaires programmées, Scott et Irwin disposent d'un nouveau moyen de déplacement : le LRV ("Lunar Roving Véhicle"), sorte de jeep lunaire, d'un poids à vide de 207 kgs, d'une largeur de 1,8 mètres et d'une longueur de 3 mètres, capable de parcourir environ 65 kilomètres sur le sol lunaire grâce à deux batteries de 36 volts chacune. Le poids en ordre de marche est de 360 kgs environ ; chacune des quatre roues du LRV est mue par un moteur électrique indépendant. A leur première sortie, les roues motrices avant refuseront toutefois de fonctionner, mais inexplicablement tout rentrera dans l'ordre pour les deuxième et troisième "ballades". La collecte d'échantillons lunaires s'avérera fructueuse puisque les deux hommes auront la chance de découvrir une roche provenant du manteau originaire de la Lune (répertoriée sous le numéro 15415, mais qui deviendra mondialement célèbre sous le nom de "roche de la Genèse ").

Les trois sorties dureront au total 18 heures et 18 minutes pendant lesquelles Scott et Irwin s'éloigneront de plus de cinq kilomètres (à vol d'oiseau) du LM. Pendant ce temps, leur collègue Worden effectuera 34 révolutions lunaires à bord du CSM (Endeavour). Des images de bonne qualité ont pu être retransmises en couleur par la télévision sur Terre, notamment au moyen d'une caméra embarquée à bord de la jeep. L'envol des astronautes de la Lune a également été filmé (pour la première fois) par cette même caméra laissée derrière eux. Le retour d'Apollo 15 s'effectue le 7 août à 16 h 47, à 530 kilomètres des îles Hawaï. Un des trois parachutes (destinés à freiner la capsule jusqu'à l'amerrissage) se met en torche mais le plongeon dans l'Océan Pacifique ainsi que la récupération se passeront sans problème.

A la fin de leur séjour lunaire et devant la caméra de la Rover, l'astronaute Scott vérifia la théorie de Galilée sur la chute des corps dans le vide. A cette fin, il avait emporté une plume de faucon (en hommage au nom donné à leur LEM : "Falcon") qu'il prit dans sa main gauche. Dans la droite, il tenait un marteau. Il lâcha les deux objets en même temps, qui tombèrent tous deux simultanément sur le sol lunaire.

 

4 heures avant leur départ de la Lune, Scott éloigna la jeep lunaire de quelques centaines de mètres puis posa sur son tableau de bord une petite Bible. Puis, en revenant vers le LM, il déposa encore sur le sol lunaire une petite plaque portant le nom des quatorze hommes (astronautes américains et cosmonautes russes) morts pour la cause spatiale. A côté de cette plaque, il plaça encore une petite figurine en aluminium, représentant de façon stylisée un astronaute tombé à terre.

 

L'équipage d'Apollo 15 avait rapporté le plus vieil échantillon lunaire jamais trouvé jusque là (cf. photo ci-dessous). Cet échantillon (de l'anorthosite), numéroté 15415, d'un poids de 270 grammes, était âgé de 4,1 milliards d'années (à plus ou moins 100 millions d'années). Les journalistes l'appelèrent rapidement "la roche de la Genèse" (Genesis Rock), mais cette appellation est inexacte car la Lune est en fait encore plus âgée que l'échantillon trouvé.

 

Toutefois, le record du plus vieil échantillon lunaire ramené sur Terre est revenu à l'équipage d'Apollo 17 (c'était de l'olivine pure, datée à 4,5 milliards d'années, à plus ou moins 100 millions d'années).

 

En 1972, la presse a découvert que Dave Scott, Al Worden et Jim Irwin avaient emporté dans leurs bagages personnels 440 articles de philatélie (surtout des enveloppes timbrées commémoratives). Le problème était que ces articles n'avaient pas été autorisés par la NASA. D'autant plus que ces articles venaient en plus des 200 articles de philatélie officiels embarqués par la NASA à bord d'Apollo 15. Les trois astronautes avaient, à leur retour, vendu ces articles non officiels. Le profit devait revenir à leurs enfants. Même si selon leurs dires, ils n'en tiraient pas de profits personnels, il va sans dire qu'une telle transaction était strictement interdite par la NASA. Après la fin de la mission Apollo 15, les trois astronautes furent punis par l'Air Force (dont ils étaient tous membres) et furent retirés du cadre actif des astronautes. Jim Irwin démissionna et commença une carrière religieuse. Scott et Worden restèrent à la NASA à des postes administratifs. Il y eut bien sûr une audition à une commission du sénat américain et la NASA dut vérifier les contrats de tous les astronautes actifs. Il est apparu qu'un revendeur allemand, ayant participé à la transaction des articles de philatélie non officiels d'Apollo 15, avait, en outre, proposé une forte somme d'argent (on cite 2500 $ de l'époque) à chaque astronaute du programme Apollo pour qu'il signe un bloc d'enveloppes. Certains acceptèrent, dont Jack Swigert. L'erreur qu'il commit fut d'abord de nier son implication, avant de l'admettre. Avec tout le tapage autour de cette affaire, Georges Low (responsable du programme Apollo au Johnson Space Center à Houston) lui-même ne laissa pas passer cette erreur et le vira du vol ASTP.

 

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