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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 19:29

Apollo 8

 

 

 

 

21 Décembre 1968

La tentative spatiale la plus passionnante à ce jour (et sans conteste la plus dangereuse) a commencé avec l'envol d' "Apollo VIII", à bord duquel se trouvent les astronautes Frank Borman, James A. Lovell et William Anders. C'est le premier équipage humain à être envoyé dans l'espace à l'aide de la gigantesque Saturn V.

un clair de terre sur la lune

Le lancement ainsi que les différentes phases de séparation se déroulent parfaitement, le troisième étage (S-IVB) atteignant une orbite terrestre d'attente comprise entre 190 et 183 Kms d'altitude. Après vérification de tous les systèmes, le moteur du troisième étage est rallumé pendant 5 minutes et 9 secondes pour placer le vaisseau sur une trajectoire lunaire. La séparation avec le S-IVB est réalisée 3 heures 20 minutes après le lancement. Deux corrections de trajectoires minimes sont effectuées respectivement à 11 et 61 heures de mission. La manoeuvre d'insertion lunaire quant à elle commence le 24 décembre par l'allumage du moteur du module de service pendant 4 minutes et 15 secondes pour freiner le vaisseau et le placer en orbite lunaire (ce qui fit dire plus tard à Lovell que ce furent les 4 minutes les plus longues de sa vie). Tout se passe bien et c'est ainsi que Borman, Lovell et Anders deviennent les premiers hommes à pouvoir observer la face cachée de la Lune. Pendant leurs révolutions, les astronautes prendront de nombreuses photos de la Lune et de la Terre et feront des repérages pour les futures missions d'alunissage. Un peu plus tard, l'équipage offrira une retransmission télévisée aux habitants de la Terre (il sera estimé que près d'un milliard de femmes et d'hommes, dans 64 pays, a suivi cette retransmission, soit à la télé, soit à la radio) et conclura par la lecture de dix versets de la Genèse , assortie d'un joyeux Noël à tous ceux qui habitent sur "cette bonne vieille Terre". Le 25 décembre, après 10 révolutions, le moteur du module de service est rallumé pendant un peu plus de trois minutes pour permettre au vaisseau de quitter l'orbite lunaire et prendre une trajectoire de retour. Le module de commande retrouvera la surface terrestre le 27, en amerrissant entre les îles Hawaii et Samoa.

Le succès est total pour la NASA. Plus que jamais, ses dirigeants pensent sérieusement que l'objectif fixé par Kennedy (un homme sur la Lune avant la fin de la décennie) est en passe de pouvoir être atteint.

 

Peu après le décollage, alors que l'équipage d'Apollo 8 était en orbite terrestre (attendant le feu vert pour l'Injection Trans Lunaire), un petit bouton métallique du devant de la combinaison spatiale de Jim Lovell s'est accroché à l'un des supports d'une couchette. L'astronaute s'aperçut en baissant les yeux que son gilet de sauvetage (qu'il avait porté par mesure de sécurité pendant le lancement au-dessus de la mer) se gonflait sur sa poitrine. Les gilets de sauvetage utilisés par la NASA se gonflent automatiquement au moment où le petit réservoir de gaz carbonique sous pression se vidange. Pour dégonfler ce gilet, on est obligé d'ouvrir la valve qui laisse le gaz carbonique s'échapper dans l'air ambiant. A la surface de l'océan, ceci n'aurait posé aucun problème. Mais dans l'espace confiné du module de commande d'Apollo, cela présentait quelques risques. Certes la cabine de pilotage était équipée de cartouches filtrantes de granulés d'hydroxyde de lithium qui retenaient le gaz carbonique de l'air, mais elles ne fonctionnaient plus au-delà d'un seuil de saturation. Ne voulant donc pas gaspiller une cartouche filtrante rien que pour cette opération (alors que la mission venait à peine de commencer), les astronautes n'eurent d'autre recours que d'utiliser leur vidange d'urine (long tuyau fixé à un dispositif cylindrique que les pilotes avaient baptisé "tube de soulagement") pour évacuer le gaz carbonique du gilet de sauvetage, directement dans le vide intersidéral.Le commandant de vol Frank Borman avait souffert de violentes nausées et de vomissements (note du webmestre : mais aussi de diarrhée...) qui avaient suscité la crainte du contrôle au sol, qui avait même songé à un retour prématuré de l'équipage sur terre tout
de suite après la mise en orbite, n'envisageant aucunement de les faire séjourner sur dix orbites, ce qui était prévu pour Apollo 8 à la base, un astronaute malade qui risquait de contaminer les deux autres de surcroît, mais Frank Borman se remit et la mission se poursuivit sans encombre.

 

 

 

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